Retraites Grève le 7 septembre, lieux et horaires sur la région

« Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas,

c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles. » Sénèque

Retraites…

« La bataille pour conserver et améliorer un système de retraites solidaire dépasse largement son enjeu direct. La finance ne s'y trompe d'ailleurs pas, qui a décidé de la mise à mort de ce symbole. Elle a raison : derrière les retraites c'est une conception de la vie qui est en cause. » Lire l'article du Monde Diplomatique.

           Les manifs en région :

• AUDE

- Carcassonne 9h30 : Square André Chénier

- Narbonne 10h00 : Théâtre Pont de l'Avenir

• GARD

- Nîmes 15h00 : à la Préfecture

- Alès 10h00 : Lycée Jean-Baptiste DUMAS

- Bagnols sur Cèze 1 0h00 : devant la poste

• HERAULT

- Montpellier 15h00 : Place du Nombre d'Or

(RDV CGT Spectacle - 1er resto sur la droite de la place quand on est dos au polygone)

- Béziers 10h00 : Bourse du Travail

- Sète 10h00 : face à la Mairie

• LOZERE

- Mende 17h30 : Place du Foirail

• P/O

- Perpignan 10h00 : Place Catalogne

…Travailler plus pour gagner moins

Depuis 2008, le MEDEF prône ouvertement pour le recul de l'âge légal de départ en retraite à 63 ans.En voulant jouer à la fois sur l'allongement de l'âge légal de départ et sur la durée de cotisation, le gouvernement démontre encore une fois le peu de cas qu'il porte aux revendications des syndicats de salariés et qu'il est bien le bras armé des orientations libérales des organisations patronales. Les conditions d'acquisition des droits à la retraite en France risquent de devenir les plus drastiques d'Europe.

Certes, le gouvernement annonce la mise à contribution des hauts revenus, des revenus du capital, des entreprises, mais celles-ci ne vont représenter qu'1/5ème de l'amputation des droits à la retraite, qui va être mis en place à partir de juillet 2011 (22 milliards d'euros en 2018). Un nouvel effet de manche pour camoufler que ce sont les salariés qui vont très majoritairement supporter cette réforme injuste.

Devons nous payer ainsi l'augmentation de notre espérance de vie,

due notamment aux progrès sociaux que nous avons gagnés

au fil d'années de lutte, par ce brutal recul social ?

Faudra t-il être invalide pour que la pénibilité soit reconnue et prise en compte ?

Ces mesures ne garantissent en rien la pérennité de notre système de retraite par répartition. Les causes de la crise ont été totalement oubliées et malgré la débâcle des fonds de pension, c'est la propagande en faveur de la capitalisation pour compléter la répartition – et enchaîner ainsi le destin des gens ordinaires à celui de la finance – qui pilonne. Jamais le monde patronal et financier n'a disposé d'un gouvernement plus complaisant.

Nous étions 2 millions dans la rue le 24 juin dernier, le 7 septembre, date de l'ouverture du débat parlementaire sur ce projet de loi, nous devons être plus nombreux encore. Source Coulisses SYNPTAC CGT