Le sport menacé en France Le 10 mars retrouvons nous dans l'action

Publié le par ferc cgt 66

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UN SPORT POUR TOUTES ET TOUS PARTOUT

 

L’ORGANISATION DU SPORT EN FRANCE EST MENACÉE

STOP AUX PRIVATISATIONS, A LA CASSE DU SERVICE PUBLIC, AU DÉMANTÈLEMENT DES APS

 

Après  plusieurs années  de remise en cause d’un modèle reconnu d’organisation du sport en France, l’Etat entend se retirer de l’action publique.

 

Rien n’est inéluctable. Nous devons être à l’offensive pour reconstruire une véritable organisation  publique des APS dans notre pays, au service des citoyens et pratiquants et avec le recours des salariés du secteur.

Le 10 MARS 2010

RETROUVONS-NOUS DANS L’ACTION

Pour des actions territoriales

AVEC L’AIDE DE L’ÉTAT,

LE  PATRONAT S’APPROPRIE

 LE BIEN PUBLIC

A l’image de ses offensives contre tous les services publics  (télécommunications, la poste,  EDF-GDF, SNCF), protection sociale (santé, retraites), etc.., le patronat  s’attaque également au service public du Sport et des APS.

 

Combien de mises en Délégation de Service Public d’établissements, de piscines, de gymnases ? Les groupes privés ne manquent pas d’appétit : Vert Marine, Récréa, UCPA, Bouygues etc.…

 

Même chose au niveau de la formation des éducateurs, aujourd’hui largement ouverte au secteur privé et au détriment de la qualité. D’où le démantèlement des centres de formation tels que les CREPS, entérinant ainsi de fait la disparition de l’éducation populaire.

 

En corollaire se profile un abaissement des niveaux de qualifications, réclamé par le patronat des loisirs marchands et une partie du mouvement sportif.

L’ÉTAT RETIRE LES MOYENS AUX COLLECTIVITES

 

Dans le même temps, la politique du gouvernement actuel affaiblit les collectivités territoriales en les privant non seulement des moyens financiers en supprimant la clause de compétence générale mais aussi en supprimant la taxe professionnelle. Le gouvernement leur ôte tout pouvoir de décision politique en matière de démocratisation des APS : jusqu’à présent elles jouaient un rôle essentiel dans la construction des équipements publics pour la pratique des APS et,  par leurs subventions, apportaient une aide essentielle au développement des clubs.

 

La mise en œuvre de la Réforme Générale des Politiques Publiques se traduit dès 2010 par la suppression de missions et de services de l’Etat.

 

La fermeture des CREPS,  la privatisation de l’INSEP, le transfert vers le privé du service public de formation, la suppression  de postes de professeurs de sport mettent en péril le sport pour tous et tout le sport d’une manière générale.

 

La garantie de l’accès de tous les citoyens aux pratiques sportives de leur choix et au plus près de leurs lieux de vie, ne sera plus assurée.

 

Le lobbying actif des syndicats patronaux a pour objectif de lui substituer un système libéral, par nature inégalitaire, qui exclura de fait de la pratique ceux qui n’auront pas les moyens de payer.

 

Les couches sociales en difficulté seront les premières touchées. Les enfants en seront les premières victimes.


L’ÉTAT A DÉMANTELÉ LE CODE

DU SPORT

 

Pour le tandem "gouvernement - patronat",  le code du sport est trop contraignant. Il a pourtant déjà été édulcoré en 2007.

Qu’à cela ne tienne, un groupe de 50 députés de l’UMP vient de déposer un projet de loi « Cochet » qui s’attaque au code du sport pour l’adapter aux besoins du secteur marchand. Cette loi cherche d’abord à faire du sport pour tous un vaste espace marchand. Elle vise aussi à « libérer » le secteur marchand de toute tutelle réglementaire en matière d’encadrement des publics ; si elle était votée, elle tirerait vers le bas le niveau des qualifications professionnelles exigées pour l’encadrement des activités dans les structures à but lucratif. Au final, ce sont les personnels, déjà exploités dans les conditions actuelles qui verraient leurs conditions de travail aggravées.

 

L’ÉTAT ADAPTE LA FORMATION

AUX  INTERÊTS PARTICULIERS DES ENTREPRISES

 

Les entreprises demandent l’agrément par l’Etat  de brevets d’animateurs, et non plus d’éducateurs, adaptés à leurs besoins et qui seront formés par leurs propres structures de formation. Ainsi ils disposeront de personnels de faible niveau, sous payés, adaptables à tous  travaux. Ces dispositions sont contenues dans la RGPPS.

L’ÉTAT BRADE LA SÉCURITÉ DU PUBLIC DANS LE SECTEUR MARCHAND

 

Faire de l’argent avec  les clients, tout en dépensant le moins possible pour la sécurité. Telle est l’option choisie par les entreprises de loisirs et de tourisme.

 

Là encore le patronat, relayé par le gouvernement, demande un cadre réglementaire vidé de sa substance en s’appuyant sur les nouvelles normes européennes qui permettent à n’importe quel gestionnaire d’établissement d’évaluer lui-même les risques en dehors de tout contrôle. Cela pourrait aller jusqu’à la pose d’un panneau d’information indiquant l’absence d’encadrement reportant la responsabilité sur le pratiquant.

 

 

 

IL N’EST PAS TROP TARD,

L’ACTION PEUT PAYER !

 

 

TOUS ENSEMBLE, SALARIÉS ET PRATIQUANTS NOUS POUVONS GAGNER !!!

 

 

NOTER : Le 19 MAI 2010

Grand rassemblement national avec manifestation

A PARIS pour nous faire entendre

 


 

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