Pandémie grippale H1N1, notre santé n'a pas de prix !

Publié le par ferc cgt 66

En parler, ne pas en parler, en parler et cautionner, ne pas en parler pour ne pas cautionner....
La FERC CGT 66 se contente de vous détailler le plan de lutte contre le virus H1N1...,
et de le commenter !
Parce que salariés du secteur privé ou public, notre santé n'a pas de prix !
Plan gouvernemental de lutte contre la pandémie grippale H1N1

 

 

Les ministères ont mis la pression, fin août, autour du plan gouvernemental de lutte contre la pandémie grippale H1N1 : valse des réunions, calendrier serré etc...

 

Quelques questions :

 

-         la médiatisation qui a et continue d’entourer le sujet n’a-t-elle pas aussi fonction d’écran de fumée pour contourner la rentrée sociale ?

 

-         les mesures proposées en termes d’hygiène et de prévention, même si elles demeurent pauvres, ne devraient-elles pas être appliquées en permanence, sur tout lieu de travail ? Donc, ne faut-il pas se battre pour pérenniser ce qui se met en place ici et là ?

 

-         Qui a dit en juillet que les enseignants étaient trop fréquemment absents, qui a dit en septembre qu’il n’est pas normal que les enseignants malades  viennent travailler ?

 

-         Grippe espagnole, grippe asiatique, H5N1, H1N1…. Où en est la recherche ? N’est-ce pas une opportunité pour que les travailleurs demandent des comptes, des postes de chercheurs, des crédits pour activer la recherche sur les virus grippaux ?


Références Ministère du travail : circulaire du 3 juillet 2009

Références Fonction publique : circulaire du 29 août 2009

 

 

Ces deux circulaires font état de préconisations à l’égard des employeurs en préparation d’un plan de lutte contre la pandémie grippale dans les prochaines semaines, mois à venir.

Secteur privé ou public, elles n’ont fait l’objet d’aucune concertation avec les organisations syndicales. A aucun moment, les syndicats de salariés n’ont été  consultés, informés de ces dispositions qui concernent  les acteurs du monde du travail.

Or, toute politique de prévention ne peut trouver sa pleine efficacité que par la façon dont les salariés et leurs représentants sont informés, consultés et associés sur les mesures à prendre. Et ce, pour une raison simple : ce sont eux qui connaissent le travail et ses risques. Ce sont eux les meilleurs spécialistes de la question.

Secteur privé et public, ce sont les mêmes procédures qui ont prévalu et ce sont aussi les mêmes constats de carences quant au contenu même des dispositions.

DANS LE PRIVÉ, la circulaire 2009 est en retrait sur celle de

(Voir déclaration CGT) 

·        Le pouvoir unilatéral de l’employeur ouvre la voie à des effets d’aubaine en matière d’organisation du travail n’ayant rien à voir avec la pandémie.

·         Faisant le choix d’insister sur les prérogatives des employeurs, elle donne une interprétation restrictive du droit de retrait.

·        Elle omet de mentionner le nécessaire respect des droits des personnes et des libertés individuelles et collectives.

·        La circulaire est faible sur les recommandations aux employeurs quant à la nécessaire consultation des représentants des salariés sur les mesures exceptionnelles à prendre.

Sur tous ces points, la CGT a demandé des modifications à la circulaire du 3 juillet. Elle souhaite une concertation réelle, rapide, avec les organisations syndicales afin de protéger au mieux les salariés et plus largement la population de la pandémie.

 

2007 
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