Journée santé au travail 20 mai 2008 FERC CGT 66

Publié le par ferc cgt 66

          Quelques documents relatifs à la santé au travail

        
Sur le site www.cgt.fr, rubrique Travail,

                                      sous rubrique santé et travail

 

 

L'action de prévention des risques professionnels (psycho-sociaux) pour la santé physique et mentale au travail (dossier 9 pages)

Aujourd'hui, sous la pression libérale, bon nombre de salariés vivent difficilement leur travail, et bien souvent dans la solitude.
Table des matières

Une approche du fonctionnement humain au travail
Les troubles psychopathologiques et le risque professionnel organisationnel psycho-social

Les pathologies du travail


La domination de l'organisation du travail contemporaine

L’autonomie dans le travail tend à générer de nouvelles dépendances
La perversion du sens moral au travail : une distorsion entre l'appel à l'intelligence, l'affectivité du sujet et les buts de travail
La neutralisation des solidarités collectives

L'action de prévention de la santé mentale au travail : une démarche compréhensive

Le processus et la méthodologie
L’accueil des personnes
Rouvrir des discussions collectives sur le travail
Articuler les discussions collectives avec la négociation de l’organisation réelle du travail

 Pourquoi tant de souffrance au travail? (dossier 4 pages)

Le poids des conditions de travail joue un rôle déterminant dans la qualité de la santé mentale des salariés. Trop longtemps ignoré cet aspect de la santé est aujourd’hui un enjeu d’avenir pour la vie au et hors travail.
Extrait de l'article

Nous vivons une époque formidable où les technologies ont un vrai potentiel pour améliorer le contenu et les conditions de travail.

Pourtant, à l’arrivée, les organisations du travail marquées par la recherche de rentabilité, produisent des effets délétères sur la santé mentale des salariés révélés par différents travaux scientifiques. Camouflées sous le mot de stress, les psychopathologies atteignent des travailleurs, quels en soient leur âge, leurs professions, leurs catégories. Ces clignotants nous alertent parce que dans une société qui valorise la performance individuelle et la rentabilité, le danger de leur généralisation existe. En faire le constat n’est pas suffisant; il convient de remonter aux causes et de viser à y remédier. Le rapport entre les organisations du travail et les nouveaux risques pour la santé des salariés est devenu un sujet incontournable. Sous le poids des tabous, la santé mentale a été trop longtemps laissée de côté. Mais aujourd’hui, des femmes et aussi des hommes osent exprimer leurs souffrances. Selon les informations recueillies, en 2000, par la Fondation sur les conditions de travail de Dublin, 28 % des salariés de l’Union européenne déclaraient être stressés.

Un bref regard sur le passé montre que l’évolution des organisations du travail dans notre pays est à la fois liée à la recherche de profit et aux exigences collectives des salariés. Depuis la fin du 18e siècle, chacune des générations qui se sont succédées a pu avoir la certitude de vivre un processus d’accélération du progrès technique et des modes de production. A chacun des systèmes techniques et organisationnels correspond une organisation de l’économie et des structures de production mais l’émergence du nouveau ne fait pas totalement disparaître l’ancien. Cela se perçoit présentement.

Ainsi, l’organisation scientifique du travail, qui se base sur une fragmentation du travail et une division entre conception et exécution, inapte à répondre aux contraintes actuelles du marché et de la société, marque cependant de nombreuses organisations du travail.

Notons toutefois, qu’au cours du 20e siècle, sous l’effet conjugué des techniques, des avancées de la connaissance, des luttes sociales et de la législation, les conditions de travail se sont globalement améliorées. Ceci ne signifie pas qu’elles sont bonnes et épanouissantes partout et pour tous, d’autant que depuis une vingtaine d’années un tournant s’est amorcé. En effet, dans un contexte de crise économique et de globalisation des marchés avec l’exacerbation de la concurrence, les patrons réagissent. Depuis vingt ans, l’opportunité de l’évolution des technologies a été saisie pour modifier en profondeur les organisations du travail en cherchant à concilier les avantages d’une production de masse avec ceux d’une consommation sur mesure puisqu’il faut désormais « vendre pour produire ». La nouveauté la plus marquante est sans doute la gestion en flux tendu.

La disparition des encours et des stocks demande une souplesse, une réactivité et une flexibilité qui rejaillissent directement sur la qualité de l’emploi et les conditions de travail. En effet, dans ce type d’organisation, ce sont les hommes et non plus les stocks qui servent de régulateurs. La création d’emplois nouveaux n’a pas compensé la destruction massive des emplois anciens, aussi depuis la fin des années 1970, la France souffre-telle d’un chômage de masse.

 « La souffrance mentale » (dossier 4 pages)

L’ exigence : • d’une démarche revendicative, • de nouvelles solidarités, • d’un travail convergent avec les institutions

 Souffrance au travail, risques psycho-sociaux (dossier 4 pages)

Décrire, comprendre, agir : un itinéraire et une démarche d’action

 La souffrance au travail, comment faire et bibliographie pour l'action syndicale (dossier 5 pages)

Extrait de l'article

Si la CGT agit pour le soin et la réparation des conséquences des pathologies mentales ou somatiques liées à l’organisation du travail (déclaration des maladies à caractère professionnel pouvant être reconnues en maladies professionnelles, reconnaissance juridique des victimes de harcèlement moral, etc), elle déploie aussi une stratégie de prévention des risques professionnels liés à l’organisation du travail et au management.

Enfin, la CGT agit pour reconstruire des collectifs de travail permettant de bien "vivre ensemble" . Elle fait ainsi oeuvre de civilisation et agit en prévention des situations de violence qui se développent dangereusement dans la société...

 Le travail entre domination et émancipation (dossier 18 pages)


Mon exposé s’appuie sur une théorie et une pratique en psychologie du travail : la psychodynamique du travail (PDT), discipline qui analyse les processus psychiques mobilisés par un sujet dans sa rencontre avec les contraintes du travail.


De mon point de vue, trois postures peuvent situer le travail :

- une activité de production qui transforme le monde et peut le rendre plus habitable
- une activité de production où se concrétisent et s’objectivent l’intelligence et
l’ingéniosité humaines
- le pouvoir de faire advenir le sujet dans son individualité son espace psychique ou
encore son « ipséité ».


C’est essentiellement sur cette troisième entrée que je vais centrer mon propos avant vous proposant une définition du travail qui pourrait être la suivante :

Le travail, est une activité coordonnée utile, pour, et par laquelle le sujet mobilise son corps, son intelligence, bref toute sa personne. La PDT se situe essentiellement du côté de "l'épaisseur" du sujet, de son histoire passée, présente et en devenir, bref de ce que nous appelons la centralité du travail.

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